Quand Yvette Fontaine et Gilbert Staepelaere nous présentaient la nouvelle arme de Ford en compétition.
Austin A60 Cambridge
Austin A60 Cambridge
1961-1969 (prod. 276 534)
Berline 4 portes, break 5 portes
1622 cm³ essence ou 1489 cm³ Diesel
Version modernisée de l'A55, l'A60 se distingue par un moteur de plus forte cylindrée et par desailerons arrière adoucis. La version Diesel était essentiellement destinée aux sociétés de taxi.
Jeep Wilford
En 1947, sous l'impulsion de Gustave Wilford, le plus jeune fils de Paul, les Etablissements Wilford SA renaissent chaussée de Haecht, 1470 à Haren. Là, dans près de 10.000 m2 d'ateliers, 90 ouvriers assurent le montage des Jeeps et des véhicules dérivés : Station Wagon à 2 ou 4 roues motrices, trucks de 500 ou 1000 kg à 2 ou 4 roues motrices et jeepsters 6 cylindres.
L’engouement du monde agricole qui s’est littéralement jeté sur les Jeep’s d’occasion de l’US Army, incite Gustave Wilford à installer en 1951 une nouvelle chaîne de montage à Machelen. La version civile de la Jeep peut être équipée d'un système de relevage hydraulique à 3 points auquel on peut adapter une charrue et bien d'autres machines agricoles mais elle ne trouvera jamais son marché.
Début des années 50, l'armée belge doit renouveler son parc de véhicules légers, Wilford fait une offre mais, malgré un test concluant pour la Jeep Willys, c'est Land Rover qui emporte le marché, avec un véhicule qui sera construit entièrement en Belgique par Minerva. Un peu plus tard, Wilford remportera un petit marché complémentaire et pourra tout de même livrer quelques Jeeps Willys CJ3A à l'armée.
Mauvaise surprise en 1953, Willys-Overland confie l’exclusivité de la vente et de l’assemblage de ses véhicules aux Ateliers de la Dyle. Wilford essaye de compenser cette perte en assurant la commercialisation des Lancia en Belgique mais ce n’est pas suffisant pour assurer la survie de l’entreprise. Alors, en 1956, les Ets Wilford acquièrent la licence de fabrication de la Trippel 750, un petit coupé allemand 2+2 équipé d’un moteur Heinkel 3-cyl. 2T de 677 cm³ développant 26 ch, mais la production en série ne sera jamais lancée vu que l’entreprise disparaîtra peu de temps après. Ses locaux de Haren ont été repris par la SABCA qui en a fait son siège social et y est toujours installée aujourd’hui.
PLM-Wagon
La Carrosserie Louis Maes Ainé est créée en 1928 Sint-Vincentiusstraat, 33 à Anvers. C’est une entreprise relativement modeste mais renommée pour la qualité et le design de ses produits. Elle a construit de nombreux camions, bus et véhicules publicitaires dans ses ateliers.cAu Concours d’Élégance de Bruxelles en 1946, Louis Maes présente son chef d’œuvre : un nouveau type de véhicule avec lequel il remporte le premier prix. C’est une voiture deux-portes de type « monospace », la PLM-Wagon qu’il va construire et vendre à la demande dans les années suivantes. Sa production sera toutefois limitée à 18 exemplaires. La suite est moins glorieuse : en 1951, Louis Maes a le tort d’accepter une grosse commande des Chemins de Fer Vicinaux, tellement importante qu’il ne peut l’honorer et qu’en mars 1952, la faillite de l’atelier de carrosserie sera prononcée…
(lu sur facebook : https://www.facebook.com/groups/338202589699480)
Les Cadillac du Roi Baudouin
Le Roi Baudouin a possédé trois cabriolets Cadillac série 62. Le premier est un modèle 1947. Le deuxième, un modèle 1951, a été utilisé à l'occasion de son couronnement. Il semble que cette Cadillac soit un cadeau offert par les Etats-Unis à cette occasion. Le troisième est un modèle 1955 qui a notamment été utilisé en juillet 1959 pour le mariage du Prince Albert et de la Princesse Paola puis, en décembre 1960, pour le mariage du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola. A cette occasion, la Cadillac était habillée d'un toit en plexiglas conçu par le carrossier bruxellois Vesters & Neirinck. La Cadillac 1955 fut aussi utilisée à l'occasion de visites officielles à Bruxelles dont celles de la Reine Elisabeth II d'Angleterre et du président américain Eisenhower.
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